Discrimination : basta !
Bruxelles est une ville jeune dont, contrairement au reste du pays, la population croît et rajeunit. Bien entendu, il s’ensuit une croissance de la population active. Les jeunes, derniers arrivés sur le marché de l’emploi, éprouvent bien souvent les pires difficultés à s’insérer professionnellement et à obtenir un emploi stable et… de qualité.
Pour nombre d’entre eux, la recherche d’un premier emploi constitue une véritable « galère ». Beaucoup accumulent expériences et situations intermédiaires entre chômage et emploi, sans parvenir à la stabilité, expérimentant des formes de plus en plus précaires d’activité.
Á Bruxelles, plus d’un jeune sur trois est au chômage (31,7% en 2009). En outre, les jeunes sont souvent victimes de formes précaires d’emploi et sont particulièrement touchés par la flexibilisation de la relation de travail (horaires variables, peu ou pas de protection contre le licenciement, etc.) : alors que les jeunes de 15 à 24 ans représentent, à Bruxelles, 6,5% de la population salariée (2006), ils prestent 25% du travail intérimaire et 22% du travail temporaire ! Les jeunes femmes, cumulant l’effet genre et celui de l’âge, sont davantage encore touchées par les formes de travail précaires ou atypiques (CDD, temps partiel, etc.) : près d’un tiers des femmes bruxelloises âgées de moins de 25 ans travaillent sous contrat temporaire (contre un quart des hommes) !
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