11 février 2019

La FGTB Bruxelles solidaire avec les travailleurs de NLMK Clabecq

Le 17 janvier dernier, la direction de NLMK Clabecq annonçait le licenciement de 290 travailleurs sur 580 et le lancement de la procédure Renault. Motif invoqué, le manque de compétitivité. Une fois de plus, les travailleurs sont les seules victimes et la première variable d’ajustement pour un groupe mondial comme NLMK.

 

En ce 11 février, les travailleurs de NLMK Clabecq se sont rassemblés sur le site de NLMK La Louvière pour demander la solidarité de leurs collègues. La FGTB Bruxelles tient à témoigner sa totale solidarité envers tous les travailleurs de l’entreprise de NLMK Clabecq. Les travailleurs du groupe NLMK ont déjà consenti à d’énormes sacrifices ces dernières années : dans ces conditions, un blocage salarial supplémentaire n’est tout simplement pas acceptable ! 

 

Ces dernières années, les travailleurs clabecquois ont dû accepter une flexibilité accrue et des heures de travail contraignantes sans possibilité de récupération. Ces efforts ont entrainé une dégradation considérable de leurs conditions de travail. Malgré cela, le 17 janvier dernier, le couperet tombe avec l’annonce de 290 licenciements sur 580 emplois et le lancement d’une procédure Renault. Motif à nouveau invoqué, le manque de compétitivité. Les  travailleurs sont donc une fois de plus les seules victimes et la première variable d’ajustement pour un groupe mondial comme NLMK. 

 

Quelques jours plus tard, la Région wallonne, actionnaire minoritaire, annonce son intention d’injecter 100 millions d’euros via la SOGEPA pour moderniser l’outil. Ce qui signifie que des fonds publics vont majoritairement financer les nouveaux projets de développement du site. Cette aide financière exceptionnelle n’empêche toutefois pas la direction de réclamer toujours plus de sacrifices aux travailleurs : elle exige désormais des 290 travailleurs qui conserveront leur emploi d’accepter un blocage total de leur salaire pour (au moins) les trois années à venir. Ils devraient ainsi renoncer non seulement à toute évolution légale – même si un accord devait intervenir au niveau national ou sectoriel – mais aussi à l’indexation de leur salaire, pourtant un droit fondamental lié à l’évolution du coût de la vie !

 

Exiger des sacrifices supplémentaires est un nouveau camouflet infligé aux travailleurs, déjà victimes des circonstances de la restructuration. Pour la direction du grand groupe sidérurgique russe, l’indécence ne semble avoir aucune limite. C’est pourquoi nous tenons à leur témoigner tout notre soutien dans leur  combat pour le maintien de l’outil, de leur emploi, de leurs conditions de travail et de leur revenu ! 

 

Ensemble, on est plus forts ! 

Contact Presse :  Coline LALOY : 0497/91.44.49