Journée mondiale des réfugié·e·s : quand le déracinement est inévitable
Ce 20 juin 2023 le monde rend hommage aux personnes qui ont dû fuir leur pays d’origine. Journée de soutien aux réfugié·e·s cette date met en lumière les droits, les besoins et les aspirations légitimes des personnes réfugié·e·s. Journée de mobilisation internationale, elle contribue à sensibiliser la classe politique et à mobiliser des ressources pour que les réfugié·e·s puissent non seulement survivre, s’épanouir, mais aussi mener une vie digne.
Être réfugié·e, c’est devoir fuir son pays d’origine, c’est choisir le déracinement forcé pour diverses raisons, c’est être poussé à l’exil. Dans un contexte de guerre, de crise politique, de conflits internes, de catastrophes naturelles ou climatiques, d’ordre public gravement bouleversé, les populations se trouvent réduites à la persécution, aux violences, au statut d’apatride et à l’impossibilité de mener une vie digne. Elles trouvent la force de tout quitter dans l’urgence et partir vers l’inconnu.
La Convention du 28 juillet 1951 : relative au statut des réfugiés.
Ratifiée par 145 États parties, la Convention de 1951, définit le terme « réfugié » et énonce les droits des personnes déracinées, ainsi que les obligations juridiques des États pour assurer leur protection. Le Haut-commissariat pour les réfugiés assure un rôle de « gardien » de cette convention et de son Protocole de 1967. Les réfugié·e·s peuvent donc introduire une demande de « protection internationale », et prétendre au statut de réfugié·e sous certaines conditions.
Pour la FGTB Bruxelles il est de notre devoir de protéger et de chercher à améliorer la vie des réfugié·e·s. Nous devons contribuer ensemble à attirer l’attention sur le sort des personnes qui fuient les conflits et les persécutions, ceux et celles qui sont à la recherche d’une protection et de conditions de vie dignes. L’accueil des réfugiés en Europe et en Belgique doit se faire conformément au droit international. Les mêmes règles doivent s’appliquer à toutes les personnes réfugiées indépendamment de leur nationalité. Ensemble, nous devons, défendre leur droit à la recherche de sécurité, renforcer notre soutien en faveur de leur inclusion économique et sociale, et plaider pour trouver des solutions à leur sort.
Photo @Krasnyi – Billy MIQUEL