Le logement à Bruxelles
La crise du logement à Bruxelles est la conséquence de plusieurs facteurs conjugués : la croissance démographique, la paupérisation d’une grande part de la population et le développement international de la Ville, qui stimule la spéculation immobilière et une flambée des prix du logement.
Bruxelles est, en effet, une des métropoles européennes à connaître une frénésie de spéculation immobilière : petits et grands investisseurs immobiliers spéculent sur la croissance de la demande de logements et sur la hausse constante des loyers qui en découle ; ils achètent des biens immobiliers à bas prix (terrains, bâtiments industriels, bureaux inoccupés, habitations anciennes), en prévision d’une hausse de leur valeur marchande, et les laissent à l’abandon le temps soit de les revendre, en l’état, à meilleur prix, soit de les transformer en logements de luxe, soit de les découper en petites unités de logement, tout cela pour maximiser leurs gains.
Depuis les années 80, avec les crises boursières qui ont induit un réel engouement pour le placement dans l’immobilier et l’arrivée de nombreux nouveaux habitants, européens et immigrés, le marché locatif et acquisitif a ainsi connu une très forte pression et une hausse rapide et progressive des prix.
En conséquence, le logement est devenu, juste derrière le chômage, un problème social extrêmement préoccupant.
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