Beaucoup de jeunes s’engagent dans la lutte syndicale, aux côtés de leurs «camarades plus âgés».
Pour les étudiants et les jeunes demandeurs d’emploi en stage d’insertion professionnelle, l’affiliation aux Jeunes FGTB est gratuite. A l’issue du stage d’insertion professionnelle, elles/ils s’affilient à la centrale professionnelle correspondant à leurs études ou à leur profession et y paient des cotisations. Bien évidemment, elles/ils sont toujours les bienvenus aux activités et actions organisées par les Jeunes FGTB de Bruxelles.
Tout comme les «anciens», les jeunes syndicalistes, appelés les Working class Heroes, se battent pour un monde plus social, plus juste, pour du travail décent… Et ils veulent le faire à leur façon ! Les jeunes délégué(e)s sont encadré(e)s et guidé(e)s dans la législation du travail et ses procédures souvent complexes ; les étudiants jobistes peuvent compter sur notre aide lors d’un conflit avec leur employeur ; les jeunes militant(e)s forment un groupe solidaire qui fait entendre ses revendications et swinguer les manifestations…
> Site web Jeunes FGTB Bruxelles
Objectifs du groupe
Notre syndicat offre un espace d’entraide et de dialogue aux jeunes ! Les
Working Class Heroes sont présents aux manifestations, à des démonstrations internationales (ex. Forum social européen). Tu les trouveras également dans ton entreprise, où ils font le même travail syndical que les délégué(e)s/militant(e)s plus âgés.
Tu peux faire appel aux Jeunes FGTB de Bruxelles :
- pour des problèmes ou pour des renseignements concernant ton job étudiant, la formation en alternance, les bourses d’études, les stages de formation ou les formalités à remplir à l’issue des études… Un simple coup de fil ou un rendez-vous avec notre service Jeunes suffit ;
- pour recevoir nos brochures gratuites sur le job étudiant, la fin des études, tes droits en tant que stagiaire en formation en alternance, tes vacances jeunes.
Nos délégué(e)s les distribuent à leurs jeunes collègues et aux jobistes dans l’entreprise ; elles sont également diffusées dans les maisons de jeunes et les organisations de jeunesse, ainsi qu’aux festivals d’été et lors du Tour des Campus (le passage des Jeunes FGTB dans les universités et hautes écoles à Bruxelles) ;
- pour organiser la résistance. Beaucoup de jeunes veulent lutter pour un monde meilleur et plus juste et veulent défendre leurs droits, mais ne savent pas trop où/comment/quand se mènent les actions. Grâce aux mailings, via facebook… les Jeunes FGTB essaient de tenir informé le plus grand nombre de jeunes de l’actualité et des activités du monde syndical : campagnes et actions sur les conditions de travail des jobistes, sur le travail intérimaire… mais également sur des thématiques comme la mondialisation, les droits de l’homme, l’exclusion, la discrimination, le racisme… ;
- pour l’encadrement de groupes d’étudiants à l’université ou dans les Hautes Ecoles qui s’engagent pour l’amélioration des conditions de vie, d’études et de travail de leurs camarades.
Témoignage
«
Il y a deux ans, la direction d’une boîte de gardiennage a décidé de modifier les horaires de travail de mon équipe, sans même demander l’avis des travailleurs. Je trouvais cela intolérable et j’ai donc pris l’initiative de faire signer une pétition à tous mes collègues afin de dénoncer cette situation. A l’époque, je n’avais pas de protection syndicale mais je voulais absolument faire bouger les choses. J’ai ensuite remis cette pétition à la direction avec l’appui d’un délégué. C’est lui qui m’a proposé, suite à cette expérience « spontanée », de faire partie de l’équipe syndicale et c’est comme ça que je me suis lancé ! Je suis un fonceur, c’est dans ma nature… A l’époque je ne connaissais rien en matière de législation, de syndicalisme. Le coordinateur m’a tout de suite rassuré en me disant que le travail de délégué s’apprend au fur et à mesure, sur le terrain. Il m’a tout de suite motivé, encouragé et m’a énormément épaulé. J’ai beaucoup appris grâce à lui.
Etre délégué, c’est être à l’écoute des travailleurs, de leurs problèmes. Cela fait partie intégrante du boulot. Il faut entretenir le contact et veiller à bien communiquer, que ce soit pour répondre à des questions juridiques ou donner des informations sur des actions à venir. Cela prend du temps mais faire la démarche d’aller vers les travailleurs est un plus : cela leur fait plaisir, ils se sentent compris et savent qu’on est à leurs côtés
J’aimerai faire prendre conscience, aux jeunes, que le travail qu’on fait aujourd’hui, c’est aussi pour eux qu’on le fait ! Nous ne sommes pas des casse-pieds qui menons des actions pour embêter les gens. Le syndicalisme, c’est un combat de tous les jours… Et c’est un combat qu’on mène pour notre avenir à tous ! » Jonathan.